... parce qu'il est dur à cuire. Désolé pour cette blague pour le moins pathétique, pitoyable, symptomatique de la qualité de mes posts actuels, désastreuse, rachitique...
Donc, ici on parle de
Tough! 36 tomes dans le plat pays, 42 dans celui du soleil levant. Vous pourrez au passage remarquer mon inéluctable envie de sortir d'un moule, celui du conformisme dans la création des sujets. Parce que quitte à parler, parlons différemment.
Une petite couverture, elle donne le t(h)on.
Quel drôle de zigoto, ce
Kibô.
Donc concrètement,
Tough ça parle de quoi?L'histoire se situe à Kobe (Bryant), ville portuaire du Japon.
Kiichi Miyazawa, dit
Kibô, c'est un jeune rebelle au grand coeur. Il kiffe sa mère les combats et ne recule jamais devant un duel. Ce qu'il faut savoir, c'est que Kibô est l'héritier d'une voie martiale d'assassins, le "
Nadashinkage Ryû". C'est de là qu'il tire sa formidable puissance. Entrainé par son père, grand maître martial, il essaiera d'acquérir chacune des techniques de ce redoutable art. Il sera confronté à des adversaires de plus en plus coriaces et tous pratiquant des arts martiaux pour le moins diversifiés. Mais bon, y'a quand même un gros méchant.
Iron (man)
Kiba, catcheur de renommée internationale et qui en a gros sur la patate. Et oui, le père de
Kibô lui a, lors d'un féroce affrontement crevé un oeil. Depuis il poursuit sans relache le
Nadashinkage Ryû pour faire siens ses redoublables arcanes. Et par la même occasion écraser, bousiller, mystifier, charcler, démonter, dézinguer, zidaner (néologisme), massacrer, tuer... ceux qui lui ont fait subir cet affront.
Super coule quoi. La première chose qui ressort de ce succint résumé, c'est le côté réaliste. Bah oui,
Tough c'est pas
Baki et autres étronités de ce genre. Lui, il mise sur le réel, ce réalisme à même de toucher les amateurs de combat au plus profond de leur coeur. Parce qu'il faut se le dire, Tough s'apprécie encore plus quand on est un connaisseur en la matière des arts-martiaux. Chaque coup, technique, arcane, posture, clé est emprunté à des courants réels. De quoi exciter l'amateur de
Heel Hold,
Kesagatame ou
Harai Goshi. On doit ça à Saruwatari-san, grand fan de fight devant l'eternel et amoureux de la bonne destruction. Il ne manquera pas une minute de nous exprimer sa passion, notemment en interviewant des combattants de divers horizons.
Tough est une vaste vitrines pour de nombreux arts-martiaux. Jiu-Jitsu, Judo, Karate Shotokan, Boxe, Judo, Aikido... Et
beaucoup plus encore, des choses dont je ne soupçonnais pas l'existence.
Toute cette variété est au service du Vali-Tudo. Le Vali-Tudo, c'est littéralement du combat libre, où tout est permis. Et il faut admettre que tout cela apporte une grande variété à l'action. En effet, pas un combat n'est similaire au précedent vu que le panel de coup varie d'un art à un autre. Un jour Kibo affronte un amateur de projections, un autre un démiurge de la clé. On ne s'ennuie pas, c'est péchu, le style graphique est excellent et retranscrit avec une grande fidelité l'action. Merci Sawuratari.
Bon j'aimerais parler plus mais je dois filer à Mc Do. J'éditerai pour un develloppement sur les personnages et les meilleurs combats.