Tets divers et variés...

Voilà, un sujet, pour que chacun poste ses test, de n'importe quel jeu, afin que les forumiste donnent leurs avis, afin de débattre, et aussi pour que le "testeur", puisse s'améliorer

Test de Makai Kingdom

La société Nippon Ichi, est à l’origine de nombreux Tactics-RPG, dont Phantom brave ou le très apprécié Disgaea (à noter que le 2 est prévu pour le premier semestre 2006 au Japon), et n’est donc pas à son coup d’essai avec ce jeu, j’ai nommé Makai Kingdom. En effet, Koei, qui est l’éditeur du jeu, est un des rares à prendre la peine de sortir de bons Tactics-RPG sur le vieux continent, malgré une absence de traduction en Français, ce qui reste démoralisant pour les joueurs qui ne maîtrisent pas la langue de Shakespeare. Dans ce test nous allons voir que la maîtrise de Nippon Ichi n’est plus à démontrer et qu’elle est devenue incontestable. Pour ceux qui ne connaîtraient pas les antécédents de Makai Kingdom (Disgaea, Phantom brave, La pucelle Tactics et bientôt Disgaea 2), lisez attentivement ce test. De plus, de par leur ressemblance, je me permettrais de faire certaines comparaisons, afin que vous puissiez vous faire votre propre opinion sur ce jeu.


Un scénario bien fade, et pourtant…

…et pourtant prenant. En effet, le scénario du titre, n’est pas le plus travaillé qui existe. Sachez tout d’abord que vous évoluez toujours dans le Netherworld, monde dans lequel, se côtoient monstres et humains. Ce monde, qui est cher à Nippon Ichi sera donc une fois de plus le lieu de moult combats, qui mettront à rude épreuve vos talents de stratège.
Vous commencez votre partie par une scène, vous montrant Lord Zetta, le plus puissant overlord (traduisez par « seigneur ») de l’univers. Celui-ci est à la recherche d’un livre particulier nommé « sacred tome ». Malheuresement pour lui, un ennemi du nom de Raiden surgit, voulant à coup sûr, la peau de Zetta. Mais en tant que « plus puissant overlord », il se doit de se défaire de cet ennemi imprévisible. C’est ici que vous menez votre premier combat (nous reviendrons sur le système plus tard), qui se révélera très facile, étant donné le niveau 2000, de notre cher ami. Raiden vaincu, la recherche du sacred tome peut continuer. Mais, parce qu’il y a toujours un mais, toute bonne chose à une fin, et Zetta perd malencontreusement son corps, se retrouvant ainsi enfermé dans ce même « sacred tome » ; de plus, son royaume se retrouve détruit.
Vous me direz que jusqu’ici le scénario est plutôt original… et vous avez tout à fait raison. Mais c’est à peu près tout le scénario qui est dans cette introduction. Et oui, vous avez bien lu. Il n’est en effet pas difficile de connaître la suite. Lord Zetta, fera tout ce qui est en son pouvoir pour récupérer ses biens, et pour que ce soit plus difficile, d’autres overlords viendront lui barrer la route, comme par hasard…
Le scénario se coupe en chapitres dans lesquelles il y a differents tableaux (ce qui équivaut à une bataille). Les combats sont eux d’une grande complexité, et sont l’atout majeur du titre. Nous y reviendrons dans un paragraphe spécial.
On peut donc dire que le scénario n’est pas parmis les meilleurs. Nippon Ichi n’a par contre pas oublié sa dose d’humour… et comme disgaea, l’esprit déluré est toujours présent ce qui n’est pas pour nous déplaire ( enfin …pour peu que l’on ai de l’humour).

Note scénario : 13/20


Un superbe chara design pour des graphismes bien tristes…

En effet, le character designer de Nippon Ichi, a encore une fois imposé son style, et c’est avec le plus grand bonheur qu’on le retrouve. En effet, à l’instar d’un Disgaea, les persos sont très mignon et très attachant. Allant du chevalier à l’ingénieur, en passant par le sorcier, ils sont tous très attachant (je mettrais une mention spécial pour le warrior, qui avec ses cheveux blancs, ma fait étrangement pensé à notre cher Sephiroth). Les overlords quand à eux, sont assez travaillés, surtout Alexander et Salome. Sinon rien de bien particulier à signaler, si ce n’est que l’on retrouve les fameux pingouins kamikazes de Disgaea (rappelez vous, les fameux « serviteurs » d’Etna). Au niveau du bestiaire, les monstres sont tous plus loufoques les uns que les autres (ce qui ne choque pas étant donné le jeu en question) et vous verrez rapidement, que le nombre de personnages est tout simplement ahurissant. Malgré ce style qui nous est cher, Nippon Ichi n’a pas su élever le niveau graphique de son jeu, et le moteur du jeu doit être quasi-similaire à celui de Phantom Brave. Je ne dit pas que c’est moche, mais ça pourrait en tous cas être plus beau. Le jeu est un mélange de 2 D et de 3 D, qui n’est parfois pas du meilleur goût. Ceci n’entame bien sur pas la qualité du titre, mais quand même, nous sommes en droit d’attendre un peu mieux de cette société nipponne, surtout que Makai Kingdom le mérite (et que la ps2 est en fin de vie). Le plus choquant, est je pense, les bâtiments, qui laisse paraître un aliasing (vous savez l’effet escalier…) hors norme, et je pense que les textures auraient pu être un peu plus travaillées…avis personnel. Sinon, les aires de combats sont pas mal grandes. En ce qui concerne les armes, leur design n’est pas transcendant, mais suffisant ; la différence d’une arme à l’autre étant plutôt au niveau des couleurs… Nippon Ichi, je le dis et le répète, est capable de beaucoup mieux et nous laisse un goût amer, surtout lorsque l’on sait que c’est l’un de leurs dernier jeux sur Ps2.

Note Graphismes : 14/20


Les combats, la grande force de Makai kingdom…

Dans ce paragraphe, je vais essayer de vous expliquer le mieux possible le système de combat, qui est à chaque nouveau titre plus complexe, plus complet, et par conséquent plus difficile à maîtriser (quoi que…). Tout d’abord, rappelez vous Disgaea : on se déplaçait notre cher Laharl sur des cases, pouvant être associées à une caractéristique particulière selon les couleurs qu’elles arboraient. Avec Phantom brave, Nippon Ichi fut le premier (si mes souvenirs sont bons) à faire disparaître les fameuses cases, propres aux Tactics Rpg. Ce concept a été conservé dans Makai Kingdom ; en effet, vous vous déplacez maintenant où bon vous semble, pour peu que votre niveau de mouvement (mvt) vous le permette. Plus vos points de mvt sont élevés, plus la surface dans laquelle vous pourrez vous déplacez sera grande. Mais attention, selon l’arme que vous équiperez à vos avatars, leur capacité a se déplacez variera. Si par exemple, vous êtes équipés d’un hache ou d’un « boulet », vous pourrez allez moins loin qu’un personnage portant un katana ou une dague. Ceci est déjà un critère à prendre en compte. Vous aurez au cours du jeu, la possibilités d’acquérir des véhicules, dans lesquels vous pourrez placer vos personnages (1 par véhicule). Voilà pour ce qui est des déplacements.
Ensuite, sachez que vous pourrez acquérir, comme je vous l’ai dit plus haut, un nombre de personnages très important. Ceux-ci sont classés en catégories, et chaque catégorie possède différentes déclinaisons du personnage… je m’explique… Par exemple, vous avez la catégorie « chevalier » (une pour les hommes, l’autre pour les femmes), et dans celle ci, vous avez tout d’abord l’apprentis, puis, quand vous avancerez dans le jeu, un personnage plus puissant apparaître : le guerrier et ainsi de suite. De plus, vous pouvez aussi acquérir les monstres que vous avez combattus auparavant dans les différents donjons. Mais vous vous en serez douté, obtenir ces personnages n’est pas gratuit : d’une part, vous devrez avoir invoquez un objet (à partir de Lord Zetta), puis à partir de cet objet, vous pourrez créer un personnage. D’autre part, à chaque fois que l’un de vos combattants tus un ennemi, en plus d’obtenir de l’expérience, il obtient des points de mana, qui vous serviront ensuite à acheter, ou tout du moins à créer, ces nouveaux personnages. Par exemple, les plus faibles de la catégorie, ne valent rien en mana, mais le second en nécessite 50, puis le troisième 200 et ainsi de suite. Donc par exemple, mieux vaut économiser son mana pour créer des personnages fort, plutôt que de se constituer une grande armée, mais faible. Sachez d’ailleurs, que vous ne pourrez faire appel qu’à 8 combattants durant les batailles… d’où l’intérêt de se constituer une élite. Par exemple, dans mon groupe, je consacre la majeur partie de mon temps a 8 persos, faisant évoluer les autres de temps en temps, car dites vous bien qu’avec une équipe trop disparate, vous ne parviendrez pas au bout du jeu. Il est en effet d’une difficulté assez importante, et seuls les plus malins et stratégiques d’entres vous, parviendront au bout de l’aventure. Pour les autres, qui en seraient à leur premier Tactical, ne paniquez pas, les tutoriaux sont très complets, bien qu’en Anglais.
Autre élément important : les bâtiments. Vous avez durant le jeu, accès à plusieurs enceintes, qui vous serviront à « stocker » vos persos. Ces bâtiments sont divers, que se soit le magasin, l’hôpital ou l’école, il y a de quoi faire. Vous pourrez donc faire appel, durant le combat, à ces bâtiments, nommé « facility arrangement » dans le jeu (comprenez par là … organisation facilitée). De plus, pendant vos batailles, vous pourrez faire appel à vos combattants directement depuis les bâtiments dans lesquels vous les avez stockés, et non plus depuis l’overlord Zetta. Vous me direz quelle importance ? Et bien le fait est, que les persos invoqués depuis un bâtiment reçoivent des bonus. Par exemple, un perso appelé depuis l’hôpital, recevra des soins a chaque tour, tandis que celui appelé depuis le chenil (dog house) aura 10% de pouvoir en plus, et ainsi de suite (je vous conseil de créer vite fait une école, qui vous rapporte 50% d’exp. en plus…). Voici pour le principal des combats. Sachez, que comme dans Phantom Brave et Disgaea, vous pourrez porter et jeter vos alliés, et ce sera d’ailleurs parfois la clé de certaines batailles.
Ceci parait compliqué au premier abord, mais vous apprendrez au fur et a mesure. Car la difficulté, bien qu’élevée, va crescendo.
Dernière chose, en ce qui concerne les maps, sachez qu’elles sont tout à fait aléatoires, et qu’il est possible et même nécessaire de les agrandir. Pour ce faire, vous devez détruire un objet ou un ennemi « clé ».
Le système de combat est donc très complet, mais pour autant difficile d’accès. Certains points valent vraiment qu’on s’y intéresse, tant ils décuplent l’aspect stratégique du titre. Je vous le dit, rien que pour ses combats, vous rejouerez à Makai kingdom (pour peu tout de même, que vous ayez aimé…bien sur).
En ce qui concerne la jouabilité, le curseur est très fluide et on ne regrette en rien les fameuses cases propres aux Tacticals.

Note gameplay/
Système de combat : 18.5/20
(Le 18 me paraissait trop faible et le 19 trop fort)


Une ambiance délirante : la touche Nippon Ichi…

En effet, nous sommes en présence d’un humour quasi-perpétuel, que Disgaea avait inauguré il y a 3 ans. Je ne m’attarderais donc pas trop sur l’ambiance, car je pense que chacun perçoit le jeu de différentes manières. Mais comme je vous le disait plus haut, l’ambiance se fait grâce a l’humour que dégage le jeu, bien que celui ci soit parfois un peu… loufoque, dirons nous. Le titre reste néanmoins « correct », allant parfois jusqu’à la limite, mais ne la dépassant jamais : vous ne verrez en effet rien de vulgaire. Cet humour se symbolise la plupart du temps, par le biais des visages des personnages (principalement des overlords), mais par une mise en scène bien pensée. Je pense qu’il n’y a rien à ajouter la dessus ; certains apprécieront pleinement, la « bizarrerie » du titre, tandis que d’autres, au contraire, trouveront ce jeu trop enfantin, à vous de voir. Pour ma part, je trouve que nous avons affaire à quelque chose de rare, étant donné que peu d’éditeur, mise sur l’humour : Square-Enix, base en effet ses Final Fantasy sur la trahison, et les enjeux politiques, tandis que Dragon Quest, malgré une bonne dose d’humour, sait rester sérieux (je prends comme exemple ces deux séries, car elles sont, je pense, les plus connues de part le monde). En ce qui concerne les musiques, rien de bien transcendant, mais aucun thème n’est assez mauvais pour vous faire couper le son de votre télé. D’ailleurs, on ne fait pour ainsi dire jamais attention aux musiques, tant on est pris dans le système de combat ; je dirais donc, qu’elles ne plombent pas le jeu mais qu’elles ne sont pas artisanes de son énorme potentiel. Pour conclure, on peut donc dire que c’est une bonne dose de fraîcheur, que nous apporte ici Nippon Ichi.


Note ambiance : 17/20




La durée de vie, un autre atout de Makai Kingdom…

L’histoire ce découpe donc en chapitres, et chaque chapitre se découpe en « tableaux ». Il faut savoir, qu’au début de chaque nouveau chapitre, vous pouvez choisir un overlord, qui influera, sur les differents tableaux, les rendant plus durs ou plus nombreux. De plus, sachez que pour obtenir les overlords (et oui, c’est possible !), vous devrez atteindre des niveaux hors normes, comme le niveau 1000 (d’où l’intérêt de recommencer le jeu plusieurs fois), et de même, des sommes de mana extravagantes seront requises, pour obtenir de nouvelles choses. Un seul mot BRAVO (Nippon Ichi).
En ligne droite, et en tenant compte de la difficulté, je dirais une trentaine d’heure est nécessaire pour voir le bout du jeu, mais c’est à vu d’œil, car je ne l’ai pas encore fini (quelle honte…).

Note Durée de vie : 18/20


Verdict…

Makai Kingdom est un jeu, qui en plus d’être long, est intéressant et vraiment prenant. Seul ombre au tableau, des graphismes indignes d’une ps2. Mais Makai Kingdom, montre encore une fois, la maîtrise de Nippon Ichi dans le domaine, et ce n’est pas cette fois non plus, que Idea Factory parviendra à doubler cette belle société. Je vous conseille donc vivement ce jeu, qui plaira, je n’en doute pas, à pas mal d’entre vous, et qui de par sa ressemblance avec Disgaea ou Phantom Brave, vous rappellera de bons souvenirs, pour peu que vous y ayez joué. De plus, ce titre est parfait en attendant les prochaines tueries, telles que FFXII ou Rogue Galaxie… A posséder tout simplement…

Note Finale : 17/20