Tales of Legendia

TEST TALES OF LEGENDIA



Synopsis

Nous découvrons notre héros, Senel Coolidge, alors que celui-ci navigue en pleine mer avec sa soeur Shirley. Leur situation n'a rien d'enviable car leur frêle embarcation est prise au beau milieu d'un orage. Après de multiples assauts de monstres, ils s'échouent sur une île nommée la "Legacy". Un homme appelé Will les découvre sur la plage et leur indique le chemin à suivre pour rejoindre une source d'eau "pure" afin que Shirley reprenne conscience. En effet, elle ne supporte pas le contact avec l'eau de mer et doit immédiatement se ressourcer dans de l'eau douce. La capacité de la jeune femme à respirer sous l'eau et ses cheveux luminescents intriguent beaucoup Will. Mais il semblerait qu'il ne soit pas le seul à s'intéresser aux dons de Shirley. En effet, à peine Senel eut-il tourné le dos qu'un étrange personnage enlève sa soeur. Senel va donc partir en croisade pour la sauver. Durant son périple, il rencontrera divers compagnons qui l'aideront à mener à bien sa quête. Qui est donc Shirley et quel est son secret ? Tel est le mystère que vous éluciderez en suivant Senel et ses amis.

Waouw c'est alléchant ça dîtes-donc. Et je ne doute pas une seconde que vous partagiez mon avis. Le scénario, si il peut paraître un peu basique, est surtout servi par une narration hyper fluide et un humour détonnant. Car il faut bien qu'on se le dise, ce Tales n'est pas du tout laborieux à suivre. En effet, contrairement aux autres opus de la saga, on évite l'eceuil des Craymels à aller chercher, des passages bien ennuyeux. Oui, rappellez vous, on vous oblige à partir à la recherche de ces satanés esprits originels dans l'espoir de battre le gros boss. D'autant plus qu'il n'y a aucune forme d'invocation, donc c'est vite réglé.
L'histoire en elle même est séparée en 9 chapitres. Cependant, vous finirez la quête principale en 40 heures à peu près et la suite sera faite de quêtes annexes sur les différents personnages. Si elles sont interressantes, elle perdent tout de même le doublage et donnent une impression de "pas fini". Dommage.

Parlons un peu des personnages. Car en effet, il y a beaucoup à dire de ce côté là. Tales of Legendia vous propose d'incerner une brochette de héros totalement rafraichissante car pleine d'humour, riche en contraste, proposant de l'amour et de la haine. Le jeu profite du superbe design de Kazuto Umezawa, designer de Samurai Champloo, pour vous charmer. Comme je suis gentil, voici les artworks:

Senel:

Personnage haut en couleur. Il cache un passé lourd de tragédies et un mystérieux pouvoir. S'il s'embarque dans la quête pour retrouver Shirley, il fera des découvertes bien plus stupéfiantes. Au début, il peut paraître antipathique. Il incarne en effet quelques gros clichés du héros Jap: Solitaire, bougon, borné... Cependant, au contact du groupe, il s'humanisera et se surprendra même à ressentir de l'amour...


Shirley:

Holala, elle a un look de petite Allemande vivant dans la montagne. Elle inspire de ce fait des craintes au niveau de la niaiserie et de la platitude. Il n'en est rien car vous ne la verrez pas beaucoup, elle se fait souvent enlever. Son immense pouvoir hatise les convoitises et nombreux sont ceux qui voudraient s'en emparer...

Jay:

Design superbe, plein de mystère. Jay est un personnage absolument génial, plein de cynisme et de classe. Ses prises de bec avec Moses sont géniales d'humour et vous vous surprendrez à guetter leur arrivées. Jay ne sera jouable que bien plus tard, vous verrez pourquoi (Non ce n'est pas ce que vous imaginez).

Hop, j'ai envie de garder du mystère donc on arrête là pour les personnages. Bon je mets quand même la suite des Artworks:
Moses:

Norma:

Chloe:

Will:

Grune:



Quitte à briser toutes les habitudes, autant le faire jusqu'au bout et bien. Ce Tales ne revet pas son aspect habituel en 2D mais opte plutôt pour un mélange 3D pour les personnages et 2D pour les décors. Et c'est amplement réussi les décors sont sublimes et ont un certain charme, de plus grâce au SD, les personnages ont un aspect Kawai très intelligent. L'analogie entre l'ambiance Mystérieuse, enivrante et la représentation des personnages est totale. De plus, la cart du monde est correcte, ni superbe ni ratée. On peut cependant déplorer qu'il n'y ait qu'une réelle ville dans le jeu. Pas très grave mais bon.
En définitive tout est fait pour immerger le joueur dans cette merveilleuse aventure. Merci Namco.


Puisque je passe en revue tous les aspects qui font la beauté de l'ambiance, je me vois OBLIGE de parler de la musique. Ce Tales n'a pas été attribué au Tales Studio mais à un studio interne. Pour trancher complètement, Sakuraba a été envoyé détruire Abyss pour pouvoir laisser Go Shiina s'occuper de Legendia. Et bien que c'est REUSSI! On obtient une des OST les plus majestueuses, les plus agréables, les plus grandioses que le jeu vidéo ait pu nous offrir. C'est une de ces bande son que l'on peut écouter sans le jeu mais sans aucune lassitude. Jamais je n'avais entendu autant de variété dans un jeu vidéo. Go Shiina apporte son style, tout en délicatesse à un jeu qui n'en demandait pas tant. Chaque instant du soft est magnifié par la musique du compositeur. Un moment clé? On te balance March, superbe piste progressive, soutenue par des choeurs de tout beauté. Des frissons. Les donjons sont rébarbatifs? Prends toi The Birds Chips, I sing, tu ne te lasseras pas d'entendre cette superbe voix et cette mélodie douce et ennivrante.
L'OST colle parfaitement au jeu, transcande l'ambiance et contribues à donner à Legendia un cachet unique.

L'élement qui différencie les Tales of des autres RPG, c'est bien sûr le système de combat hyper bourrin, proche du Jeu de Baston. Cependant, la touche technique qu'apportaient les mangies et autres coups furieux apportaient de la stratégie au jeu. Dans cet opus, le mot d'ordre est: bourrin. En effet, le jeu offre encore moins de possibilités de faire ressortir le tacticien qui sommeille en vous. Avec Senel, superbe artiste martial, vous passerez votre temps à bourriner avec le bouton X, pour enchainer les combos à la Street Fighter. Les innovations des anciens épisodes ont disparues. Plus de 3 Linear Système machin truc, plus de XMBS de mes deux, içi, tout se déroule sur une ligne. Cependant les ingrédients classiques perdurent. Vous configurerz vos techniques dans un menu de raccourcis. C'est à dire que si vous faite Haut+O, vous déclencherez une technique, etc... Deux raccourcis supplémentaires, pour les personnages que vous ne contrôlez pas, sont prévus. Pratique.
Pour gagner des techniques, le système est tout autre. Vous devez utiliser une technique 50 fois pour esperer en débloquer une autre. Pour les mages, il faut receuillir des Eres Stone, que les ennemis laissent derrière eux. Chaque magie a besoin d'un nombre défini donc le système vous obligera à multiplier les combats.

Mais il ne faut pas croire que la mouture de cette année est dénuée d'innovations. Elle en a 2, principalement présentes pour accentuer la rage et la tension des combats.
La première, c'est l'apprentissage de technique grâce à la combinaison de trois autres. Il existe trois types de techniques. Celles de choppe, qui servent à attraper l'ennemi et à le balancer. Les techniques de pied comme Swallow Dance et celle de Main comme Coil. En combinant 3 techniques de ces 3 catégories, vous en obtiendrez une hybride possédant des caractéristiques bonus. Poison, Attaque +... Le système est très bien fait et les fusions sont nombreuses. Coule.
Et enfin, la jauge de Climax. En bas de l'écran de combat se tient une jauge. Au fur et à mesure de vos assaults, elle se remplira et une fois totalement achevée, elle vous permettra de geler le temps de votre ennemi. Pendant ce court laps, vous pourrez le later, vous soignez ou le bombarder de magie sans craindre qu'il vous attaque. Et si le coeur vous en prends, vous pourrez même le finir avec une attaque spéciale activée par L1. La classe, ça aide bien.




Il y a tellement de choses à dire sur ce Tales of Legendia mais je vais m'en tenir à ce pavet. J'espère vous avoir donné envie d'acheter le jeu car il le mérite.


Carter. Moi quoi.