Je ne sais pas comment cela se passe en France, mais histoire de sortir du cadre des conventions réunissant les animefans ainsi que certaines pontes de l'univers de l'animation et du manga, comment les
niakeries sont-elles considérées en France désormais ?
Je ne parlerai pas longuement du cas assez exceptionnel des Etats-Unis ; certains lycées ricains ont en effet un jour par mois réservé à de petites conventions où les étudiants peuvent participer à des cosplays, à la vente de goodies et à l'échange de fanzines (dôjinshi). Pour avoir testé, je vous jure que c'est vrai !
De plus, nombreux sont les médias et les artistes là-bas qui se servent de la japanimation (Aerosmith, Ghostface Killah, Mariah Carey et Cam'Ron, Linkin' Park...), cette dernière devenant dès lors le genre d'animation le plus prisé (rien qu'à voir le court réalisé par IG Studio dans Kill Bill qui a rendu la japanime plus trendy que jamais).
En Suisse, sachez simplement que des rencontres ont été organisées au sein de l'Université de Genève (là où j'étudie) ; nous avons eu il y a deux ans Takahata Isao qui était venu parler de son oeuvre phare "Le Tombeau des Lucioles", et l'année dernière nous avons rencontré le big boss de la Toei qui retraçait le parcours du studio sur une bonne trentaine d'années. Je ne sais pas qui était invité cette année, honte à moi... L'approche genevoise (je ne vais pas dire "suisse" au premier sens du terme) se révèle donc plus culturelle et sociologique.
En France ? Bah vous avez Famille de France... Dior s'est servi des mangas pour sa campagne de pub d'il y a deux-trois ans, Louis Vuitton aussi avec un court réalisé par Murakami...
Faites-moi part de votre savoir sur le sujet car je connais surtout la situation en Suisse et aux USA.